If the dowager empress of the Roman Empire, the richest and most powerful woman of her time, could become a saint, there was hope for everyone, the rich included, which is precisely the oft-overlooked conclusion to the famous gospel passage above. (As Waugh said in one of his letters to his friends about his treatment of the upper classes in both Helena and the even more famous Brideshead Revisited, "it's not true that Catholics think the poor go to a servants' hall in heaven.")
Anyway, a new book has recently been published giving us Clement of Alexandria's treatment of the question of whether the rich will be saved: Quel riche sera sauvé ? (Texte grec d'O. Stählin et L. Früchtel [GCS 17²] — Introduction, notes et index par Carlo Nadi, Professeur à la Faculté de théologie de Florence et Patrick Descourtieux, Professeur à l'Institutum Patristicum Augustinianum — Traduction par Patrick Descourtieux; Éditions du Cerf, 2011, 264pp).
About this book the publisher tells us:
En déclarant qu'il était plus difficile à un riche d'entrer dans le Royaume des cieux qu'à un chameau de passer par le trou d'une aiguille (cf. Mc 10, 25), Jésus n'a-t-il pas voué à la perdition tout détenteur de capitaux ? L'effroi de ses auditeurs n'a pas échappé à Clément d'Alexandrie, ni la détresse spirituelle qui guettait les riches de la ville, quand ils voyaient la distance existant entre leur mode de vie et les exigences de l'Évangile.
Mais la parole du Christ avait-elle été bien comprise ? L'auteur des « Stromates » se révèle ici tour à tour exégète, dogmaticien, moraliste et directeur spirituel. Dans l'Alexandrie bigarrée de la fin du IIe siècle, sa pensée de fin lettré allait ouvrir à ses auditeurs et à ses lecteurs des perspectives insoupçonnées sur les richesses de la parole divine. Cette première homélie sur un sujet difficile et controversé devait connaître un grand succès.
Après une entrée en matière qui invite chacun à l'espérance, Clément analyse soigneusement le texte évangélique. Il s'élève ensuite à de profondes considérations sur l'amour de Dieu et du prochain, avant de conclure à nouveau par un vibrant appel à l'espérance. Le « Quis dives salvetur » est la première tentative de réflexion chrétienne sur les rapports de la foi et de l'argent. Le « Mamon de l'injustice » y devient un moyen d'accéder aux « tentes éternelles ».
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